Pourquoi avoir choisi le Carmel ?
Je dirais tout simplement parce que c’est ma terre. En effet, autour de mes vingt ans, souvent plongée dans les écrits des saints du Carmel, ils nourrissaient ma prière, m’accompagnaient dans ma quête de Dieu et la recherche de mon chemin de vie. J’avais beau aller voir ailleurs, lire des vies de Saints d’autres spiritualités… Toujours, je revenais là…
Il y avait sûrement un quelque chose d’une affinité d’âme qui ne peut s’expliquer, mais qui est à vivre. Après, quand j’y regarde de plus près, je dirais que ce qui m’a attirée au Carmel, c’est cette vie de silence et de solitude, ordonnée à la vie d’intimité avec le Seigneur : une certaine manière d’allier les temps communautaires et les temps en solitude. Et c’est vrai que l’oraison, la prière silencieuse en vue de cette rencontre avec Celui qui nous attend, là, dans le secret et qui fait le cœur de la vocation carmélitaine, me rejoignait beaucoup dans ce que je vivais déjà depuis ma rencontre avec le Christ.