• Bénédictins
    benoitscholastique

    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Saint Joseph de Brou

Un monastère joyeux pour des soeurs à la santé fragile

Témoignage de soeur Mathilde

Sr Mathilde de la communaute benedictine de Brou« Ma rencontre avec la Congrégation des Bénédictines de Jésus Crucifié (à Brou-sur-Chantereine en Seine-et-Marne) est le fruit de la prière. En effet, comme la plupart de mes sœurs, j’avais commencé ailleurs ma vie religieuse, à un endroit où mon désir de vie bénédictine n’a fait que croître, en même temps que mon état de santé se détériorait, signe que ma place n’était sans doute pas là. Je ne pouvais plus tenir mais quel chemin prendre ? Retourner dans le monde ?… Mais l’appel continuait à retentir dans mon cœur ! Je me sentais dans une impasse.

C’est par une sœur des Bénédictines de Sainte-Bathilde (congrégation dont nous nous rapprochons en vue d’une fusion dans les années à venir) que j’ai entendu parler de Brou et que s’est ouvert une porte. Venue pour un temps de repos et formidablement accueillie, je me suis vite sentie bien ici, prenant en même temps conscience à quel point je me forçais dans mon ancienne Congrégation.

Ici, je voyais des sœurs heureuses, vivant à plein leur vocation quel que soit leur état de santé, chacune donnant au maximum de ses possibilités mais connaissant ses limites et les intégrant, chacune partie prenante de la vie communautaire, celle-ci étant organisée pour (pas d’infirmerie à part, sonorisation des lieux de vie si certaines sœurs sont alitées, matériel et lieu de vie adaptés…). Je découvrais une vie fraternelle d’entraide joyeuse pour répondre à l’appel de Dieu, dans toutes les dimensions de ce que l’on est.

J’ai réalisé qu’il y avait un lieu pour moi où je pourrais vivre ma vocation sans forcer ce que j’étais : chemin d’acceptation de ce que je suis sous le regard de Dieu et dans sa volonté, avec mes qualités, mes faiblesses et mes limites aussi bien humaines que physiques, chemin de don et de joie, chemin d’amour et de vie au côté de mes sœurs, à la suite du Seigneur !

J’ai demandé à y planter mes racines et je n’ai jamais regretté ma décision, source de paix, de liberté et de joie que ne font que croître depuis. »

Sœur Mathilde

Un article paru sur le site "Chrétiens aujourd'hui" 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation d'un cookie qui nous aide à établir les statistiques de fréquentation de notre site.