• Bénédictins
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    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Abbaye Saint-Pierre de Solesmes

Comment sont remplies vos journées ?

lectio 3 okLa journée du moine est faite principalement de prière et de travail, selon la devise que l'on attribue à l'ordre de saint Benoît : « Ora et labora » (prie et travaille).

La prière est l'activité essentielle du moine, elle habite toute sa journée, elle est comme sa respiration, son entretien vital avec Dieu sans lequel la vie perd toute saveur, toute profondeur. Elle se décline en plusieurs modes : offices, prière personnelle, chapelet… qui n'excluent pas non plus les élans ponctuels de l'âme vers Dieu en-dehors de ces moments privilégiés.

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Pourquoi être moine aujourd'hui ?

solesmes 0211Être moine est avant tout une vocation, et la vocation est une grâce que Dieu fait sans cesse aux hommes. Il ne se limite pas à des temps ou à des lieux, mais veut que tous les hommes soient sauvés.

Le cœur de notre vie monastique, c'est l'Évangile annoncé par Jésus il y a 2000 ans. Sa forme concrète lui est donnée par la Règle de saint Benoît, rédigée il y a 1500 ans. Moines du 21e siècle, nous cherchons donc à être les humbles héritiers d'une longue tradition.

Cet héritage tourne en fait notre regard vers le futur. D’abord, parce qu’en tant qu’héritiers, nous avons la responsabilité de transmettre ce que nous avons reçu en l’enrichissant. Mais aussi et surtout parce qu'en tant que moines, notre tâche est d’avoir les yeux fixés vers le Dieu qui vient, d’être des signes du monde à venir, tout en étant des hommes de notre temps, tout comme Jésus l'a été du sien.

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Pourquoi le latin ?

latinNotre liturgie à Solesmes est célébrée en latin, à l’exception des lectures de la messe. La majorité des textes de la liturgie latine est très ancienne. Certains de ces textes ont plus de 1500 ans, véritables joyaux doctrinaux et littéraires, polis par des siècles d’usage ininterrompu. On peut en dire autant du chant grégorien : ces mélodies, souvent vieilles de plus de 1000 ans, ont été spécialement composées pour mettre en valeur des textes rédigés en latin, pour la plupart tirés de la Bible. Nous cherchons à vivre de ce trésor de l’Église qui nous devient de plus en plus familier au long des années.

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Les vœux religieux : captivité ou liberté ?

solesmes-cloitreL’obéissance ? Aliénation arriérée ! La chasteté ? Fardeau immoral ! La pauvreté ? Dépendance humiliante ! En faire l’objet de vœux ? Contrainte absurde !

Et pourtant… Depuis deux mille ans, des hommes et des femmes sans nombre ont embrassé la vie consacrée et professé les vœux religieux. À la suite du Christ, encore aujourd’hui, ils connaissent la joie d’avoir tout donné pour son Royaume. Or la joie est-elle signe de servitude ? N’est-elle pas plutôt signe d’une parfaite liberté ? Mieux encore, l’Église, reconnaissant dans les vœux un moyen privilégié d’union à Dieu et de sainteté, approuve et consacre cet état de vie. Or une mère laisse-t-elle captifs ses enfants ? De toute évidence, non. Alors, sont-ils donc vraiment enchaînés ceux que le Seigneur appelle à le suivre de façon radicale ?

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Pourquoi le silence ?

solesmes-oraisonLe premier mot de la Règle de Saint Benoît c'est : Écoute. Le moine est celui qui écoute et celui qu'il écoute c'est Dieu. Dieu en effet parle à tous les hommes, sans se lasser. Il s'adresse à chacun dans son cœur, c'est la voix de la conscience, ou encore par la beauté de sa création. Qui n'a jamais admiré un coucher de soleil en été ou, dans le calme de la nuit, un ciel étoilé ? « Les cieux racontent la gloire de Dieu » (Psaume 18) Pour le croyant, Dieu parle aussi par les Écritures, sa Parole révélée dans la Bible et incarnée dans Jésus-Christ, et par la voix de l'Église, la mère qui nous a engendrés par le baptême.

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