"Femme" et "carmélite" !
Comment vivre sans tendresse, sans vie de couple, sans complicité ?
Bientôt, vingt trois ans que je suis au monastère…
je crois bien que je me sens toujours « femme » ...
peut-être même de plus en plus... jusqu’au plus profond de mon être..
Aujourd’hui comme hier, reste pour moi, prioritaire d'épanouir toutes mes capacités d’aimer…
et particulièrement, celle de donner la vie…
J’ai choisi de le faire dans un don exclusif au Seigneur,
parce que son amour a touché mon cœur et que lui seul pouvait combler ma soif d’aimer…
Sûr, sûr, que par mon choix de vie, j’ai renoncé à une vie de couple, à une famille…
Au cœur de ce renoncement, je découvre, en me donnant jour après jour, du mieux que je peux...
à l’amour du Seigneur et de mes frères les hommes,
le bonheur d'une paix profonde
qui ne cesse de m'émerveiller.