• Bénédictins
    benoitscholastique

    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Abbaye Notre-Dame de Maylis

Moine : une renaissance humaine et spirituelle

Frère Emmanuel-Marie : Au monastère, renaître...

FrEM 2017Ami(e) ! Je viens t’entretenir, non sans appréhension, de ce qui fait le cœur de ma vie de moine. Je prends le risque d’écrire ces lignes dans l’espérance que mon chemin puisse un peu éclairer le tien.

Me voici dans ma trentième année de vie monastique. J’ai vécu, à travers cette déjà longue marche, accompagné par mes frères de l’abbaye de Maylis, une renaissance humaine et spirituelle que je dois à la sagesse de saint Benoît. Voici donc en quelques flashs très incomplets, ce que je souhaite te témoigner de cette renaissance… inachevée.

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Frère Grégoire : l'appel du Triduum pascal

fr GregoireLe désir d'être moine a émergé en moi...

Alors que j'étais étudiant, à cause de l'éloignement de ma famille j'ai décidé d'aller passer Pâques dans un monastère. J'avais déjà eu l'occasion de participer à des offices dans un monastère proche de chez moi ; j'avais alors découvert la beauté du chant des psaumes. Les psaumes m'ont toujours attiré car ils sont à fois paroles d'homme qui expriment tous les états d'âme, et à la fois Parole de Dieu qui nous façonne.
Lors de ce Triduum, j'ai été saisi par la beauté et la longueur des offices. Chaque geste, chaque parole avait un poids extraordinaire, une dimension d'éternité.
Les années suivantes, pour Pâques, j'ai recommencé à aller dans un monastère. Cette fascination s'est toujours renouvelée, et le désir d'être moine a émergé en moi. J'avais depuis longtemps l'intuition que ma réponse à l'amour bouleversant du Père pour moi était de Lui donner ma vie, mais je ne savais pas trop comment.
Aujourd'hui encore à Maylis, lors de nos offices du Triduum, malgré parfois la fatigue (les offices sont longs !) je suis toujours heureux d'être là, et je mesure la chance d'avoir été appelé à la vie monastique et de pouvoir prendre ces moments où le temps a un goût d'éternité.

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