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    benoitscholastique

    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Abbaye de Maumont

Saint Benoît pour aujourd'hui

stbenoitLe 11 juillet, c'est la Saint Benoît.

Bonne fête pour tous les "Benoît" et les "Bénédicte" (y a-t-il des "Benoîte" ?), mais en plus pour tous les Bénédictins et les Bénédictines dans le monde -et c'est un gros bataillon !-

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La vie jusqu'au bout

christnuitToujours en ligne ?

Eh bien il faut que tu saches que pour moi c’est formidable de te rejoindre sans t’avoir jamais vu, mais surtout de me rendre compte que cette histoire de notre rencontre en ce moment, c’est l’histoire de Dieu qui te rencontre en direct en me rencontrant pour que je te rencontre !!

Dieu nous donne le tournis à force de nous aimer dans les rencontres, dans chaque vraie rencontre, cœur à cœur, où chacun se dit qu’il n’a jamais été si vrai face à quelqu’un en lui disant : « je veux que tu vives ! ».

Nous allons aujourd’hui vivre ensemble la fête de l’Ascension, drôle de mot pour dire en même temps que Jésus entre dans le ciel de son Père qui est Dieu et qu’il entre au plus profond de nous pour ne plus jamais nous quitter : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

Quand il s’en va, il vient, c’est pour cela que les apôtres ne sont pas tristes ce jour-là mais pleins de joie : il disparaît pour être inséparable de chacun de nous.

Quand on cherche à comprendre Dieu, on finit par ne plus rien comprendre, parce qu’il nous dépasse complètement ! Il a eu envie d’avoir comme nous un corps, un vrai corps comme le nôtre, avec sa part d’inconscient, ses désirs, ses gestes, sa parole, bref, tout comme nous. Et pour aller jusqu’au bout, là où rien ne triche, il est mort ! Alors là, plus d’espoir ?

Si, justement là, il n’a pas perdu son corps qui est vivant pour de bon et il nous le donne comme preuve d’amour vrai. L’amour avec lui, ça se mange !

Jésus ressuscité reste Jésus, il dit : « c’est bien moi ! » mais il envahit l’espace, même les galaxies, il travaille dans l’infiniment grand et dans l’infiniment petit, en toi, en moi et dans l’histoire de notre planète.

Enfin, c’est ce que je crois. Toujours en ligne ? Sois heureux de lui, tu seras sa joie… et la mienne ! Sr Dominique

Dimanche de Pâques

abbaye maumont vie monastique 57 

Merci à toi d'être resté avec moi tout au long de cette immense semaine et d'avoir partagé ce qui fait notre vie ici, au monastère.

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Samedi Saint

  Deux petits enfants syriens sont blottis l'un contre l'autre, ils regardent leur maison en    flamme, c'est fini, tout est mort. Et la petite fille dit à son frère : "Dis, c'est ça l'enfer ?" et lui de répondre : "Oui, mais nous, on s'aime".

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Vendredi Saint

  La maison est vide, les volets claquent sous le vent, la porte du tabernacle est ouverte   sur rien et les bénitiers sont à sec, plus d'eau, plus de chant d'oiseau, comme après un bombardement.

C'est la nuit, et on ne voit pas comment le jour a fait pour exister.

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Mercredi Saint

  5 h : réveil... Je porte dans mon cœur le refrain de ces jours, la première parole chantée à l'église : "Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout".

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Jmjistes et moniales

logojmjNous avons accueilli au monastère, il y a quelques jours, un groupe de jeunes se préparant à partir à Cracovie pour les JMJ, avec la communauté des Chanoines de St Victor. Leur désir était de confier cette aventure humaine et spirituelle à la prière des communautés contemplatives du diocèse.

 

Quelle aventure en effet : traverser l’Europe, construire ensemble une vie de groupe, être accueillis par une autre Église, des familles et des chrétiens ayant une toute autre histoire, partager tout ce qui fait notre foi avec des jeunes venus de tous les horizons … ces journées mondiales de la jeunesse sont un véritable défi lancé à notre monde contemporain en mal de gratuité et de fraternité.

 

Si les jeunes que nous avons rencontrés portent en eux pas mal de questions, tous s’accordent pour dire que ça vaut le coup et que ces jours de rencontres risquent de bouleverser leur paysage intérieur. Le Pape François a le regard large, à la mesure de l’horizon qu’ouvre la foi en Christ et le goût de le trouver en tous et partout.

 

En écho aux paroles de ces jeunes venus nous visiter, certaines d’entre nous ont exprimé, tout simplement, ce qu’avait été pour elles les JMJ…

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Les JMJ ? Oui, j’y étais, du moins à Czestochowa (1991) et Paris (1997), une belle aventure vécue tous ensemble, de belles rencontres, simples et parfois déroutantes … où l’on découvre que chacun dit sa foi à sa manière, qu’il a ses questions, ses doutes. Une façon d’aller à la rencontre de l’autre, des autres et de découvrir, de vivre, une Église aux multiples visages, aux divers parcours humains. Oui, elle est belle, cette Église en marche… C’est grand de pouvoir célébrer ensemble, chanter et prier, écouter et se taire, alors que nous sommes si nombreux et si différents. Sr Nathalie

 

jmjmbernardTrois JMJ (Czestochowa 1991, Denver 1993 et Paris 1997) : 3 étapes sur mon chemin qui m’ont conduite jusqu’au monastère. Les JMJ m’ont offert une magnifique vue panoramique sur l’Église dans sa dimension universelle (et jeune !!) ; et une formidable caisse de résonance pour entendre l’appel à tout recevoir et tout donner, dans une vie de prière et de service fraternel.

Pour le dire en quelques mots : les JMJ ont été pour moi temps et lieu de grâce, dont je vis encore aujourd’hui ! Sr M Bernard

 

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Trois étapes dans ma vie d’intimité avec le Seigneur :

1991 Czestochowa, le Seigneur m’appelait-il ? Déjà à 8 ans, et là il me le rappelle !

1997 à Paris : « Quel est ton désir profond, le cri qui jaillit de ton cœur ? » (Mgr Lustiger, messe au Champ de Mars) : être religieuse…

et 2000 à Rome, là je m'apprête à entrer au monastère quelques mois plus tard.

Vraiment, temps d'écoute du Seigneur, ouvrir son cœur, disponibilité et liberté, pour moi temps de grâce offert ; Quel beau temps ! Sans compter les rencontres faites, médiatrices du Seigneur ! Sr Mechtilde

 

jmjestelleLes JMJ : Paris (des JMJ « à la maison » mais surtout, Paris transformé : ça chantait partout dans le métro), Rome (au cœur de l'Église et sur les pas des premiers chrétiens) et Cologne : ça a d'abord été la découverte de cette foule de jeunes chrétiens, heureux de se rencontrer au-delà des différences, de partager et de célébrer ensemble. Les échanges au cours des catéchèses m'ont fait avancer dans la foi avec d'autres qui cherchaient à donner un sens à leur vie (« tous appelés à la sainteté ? » Je garde aussi le souvenir de l'accueil dans des familles, occasion d'être, avec nos pauvres mots cherchés dans le dictionnaire, témoins pour d'autres de la joie d'être chrétien. Sr Estellejmjmnoel

 

J'ai participé aux JMJ de Rome et de Cologne. Il y a bien sûr la joie de voir le Pape qui donne un beau témoignage de foi et de joie. Il a toujours un message fort pour les jeunes, même si le Pape change ! Mais les JMJ ne sont pas toujours qu'un moment ponctuel dans une vie de foi, ils peuvent être aussi un point de départ. Suite aux JMJ de Rome, un groupe de prière s'était formé sur ma paroisse. Il m'a accompagnée jusqu'à mon entrée au monastère. Merci, Seigneur, pour tous ces partages si riches ! Sr M Noël

 

thrse 1Pour ma part, les JMJ, c'est l'expérience du partage d'une foi commune en Christ avec des jeunes de pays et de cultures  si différents de ce que je suis. Sr Thérèse

 

 

Joie de ce partage que nous ouvrons à tous ceux qui vont prendre la route ou sont déjà tout proches de Cracovie, et de tous ceux qui, ne partant pas, vont rester branchés sur cet événement d’Église. Bonne route !

Jeudi Saint

  Cette fois, ça y est, tout bascule ; ce soir, Jésus nous fait entrer dans une immense nuit qui durera trois jours et une éternité, car il nous fait entrer dans le secret de son intimité divine : "J'ai désiré d'un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir".

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Une Règle ?

regle de benoit abbaye de maumontLa Règle de St Benoît m’a ouvert le chemin pour aller frapper à la porte du monastère afin de vivre ma vie de baptisée, c’est-à-dire mettre en pratique l’Évangile dans une communauté (cf. Ac 2, 42-46). Comme le dit St Benoît au début du Prologue de sa Règle : « Je m’adresse à toi, qui que tu sois, qui renonces à faire tes volontés égoïstes et qui prends les armes très fortes et belles de l’obéissance pour combattre sous les ordres du Christ, le vrai Roi, notre Seigneur ».

Cet appel lancé s’adresse à chacun de nous, quelque soit le lieu, l’état de vie dans lequel nous nous trouvons, étudiant, travailleur, chômeur… L’Esprit Saint nous rejoint et parle à notre cœur. 

Un peu plus loin dans son Prologue, Benoît ajoute : « Frères bien-aimés, qu’elle est douce cette voix du Seigneur qui nous invite. Voyez, dans sa tendresse, le Seigneur nous montre le chemin de la vie » (Pr 19). Comment ? La Règle de st Benoît est un peu pour moi comSrChristianeme un code de la route qui va m’indiquer les voies sans issue, les voies qui vont vers la mort, mais aussi les voies qui orientent vers la vie et le bonheur, une vie partagée avec des sœurs.

Pour permettre à la vie du Christ de circuler entre les sœurs, Benoît nous donne des bases de vie à mettre en pratique. C’est pourquoi, à la tête de la communauté, il y a un Abbé, comme un berger qui veille sur ses brebis, qui veille à ce que l’amour fraternel et l’unité entre frères circulent au mieux. Je compare volontiers la règle à la parabole de la vraie vigne, le cep et les sarments dans l’évangile de Jn 15. Les sarments, les frères ou les disciples, tirent la sève du cep, de la règle, il ne peuvent vivre sans cette sève d’amour qui ne cesse de circuler, qui leur donne d’être, de donner du fruit en leur temps. La vigne a besoin d’être émondée, et nous, nous avons besoin de faire le tri entre le bon et le mauvais. C’est cela que me demande st Benoît : ce travail de discernement et de communion va me permettre d’entrer peu à peu dans la vie du Christ, et, comme lui, de donner ma vie.

Saint Benoît, comme un guide sur le chemin pour le pèlerin que je suis, m’a fait découvrir qu’il est possible, grâce au Christ, de vivre ensemble jusqu’au bout, de construire et reconstruire chaque matin l’unité de la communauté ; il m’a fait me découvrir moi-même avec mes faiblesses et mes dons mis au service de la communauté ; il m’apprend à aimer ma sœur telle qu’elle est, comme le Christ l’a aimée et m’aime, comme il aime chacun et chacune d’entre nous.

Cela prend du temps, mais la Règle m’encourage à progresser pas à pas dans la confiance, l’espérance et l’amour du Christ.

St Benoît me donne aussi une tradition monastique à transmettre, à partager. Cette tradition se découvre au noviciat, pendant le temps de formation, puis en communauté, notamment en côtoyant nos sœurs aînées.

Ainsi, peu à peu, nous devenons plus libres, plus responsables, en construisant chaque jour la fraternité dans la solitude, la communion et la conversion du cœur.

Pour moi, c’est cela oser vivre sous une Règle de vie et un Abbé, à la suite du Christ, sous la conduite de l’Évangile. Sr Christiane

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