4°DIMANCHE DE PÂQUES

Jn. 10, 1-10                                                             

   Simplement une porte ! Nous en franchissons un certain nombre chaque jour. Sans y penser. Sans y prêter attention. Geste banal, routinier, et pourtant…

  N’est-ce pas la porte qui crée le passage d’un lieu à un autre, d’un moment à un autre, d’une relation à une autre ?

  Pas si insignifiante donc !

3°DIMANCHE DE PÂQUES

Lc. 24, 13-35                                   

    Les pèlerins d’Emmaüs ne dissimulent pas leur identité : à travers leur Exode, chacune d’entre nous ne découvre t-il pas ce qu’est la longue marche, le parcours désertique, la peine de celui qui croyait pourtant avoir compris ? La présence de Celui qui peut écouter longuement sans rompre le silence. Ce Christ dont l’irruption soudaine n’est jamais une atteinte à la liberté, celui-là seul qui ouvre, par son Esprit Saint, à l’intelligence des Écritures : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît pour entrer dans sa gloire ? »

2°DIMANCHE DE PÂQUES

Jn. 20, 19-31                                                           

    « Paix à vous ! » Parole d’avenir jaillie au cœur de la peur en devenir de crainte et de foi.

    Un seul peut parler ainsi, un seul, Passeur de Vie là où elle a disparu. La paix, c’est la vie ! En abondance ! En excès ! L’au-delà de la mort qui a tué la mort, pour toujours.

    Traversement des mains et du côté d’où s’élance l’Esprit Saint et le Souffle recréateur : commencement discret d’espérance.

   DIMANCHE DE PÂQUES

  Alléluia ! Chante Alléluia au Seigneur ! Chantez un cantique nouveau !

  L’Alléluia est en lui toute une profession de Foi. Une hymne à la joie. Tout un programme de vie ! Il faut bien toute la nuit pascale pour le laisser résonner sur tous les tons, par toutes les voix pour qu’il déchire les cieux et entrouvre la terre par sa puissance.

   Il faut bien la cinquantaine pascale pour lui donner tout l’espace afin qu’il déploie son fruit d’allégresse et d’exultation !

   TRIDUUM PASCAL

   Jésus revêtu de gloire par son Père, pour nous tous, pour Judas, pour Pierre, pour chacun de ceux qui sont avec lui à cette Heure du choix, à cette Heure de la foi, mise à nu, en évidance. Se vider de soi comme et quand Il se livre. Évocation par Jésus lui-même que personne ne peut le suivre jusque là pour l’instant.

   Fragilité de cet instant où tout peut basculer.

   Sourde tentation et tentation en cime du ‘oui’ impossible.