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    Mt. 16, 21-27                                              

   Chacun sait d’expérience que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Quel que soit notre engagement, il demande des renoncements, des choix, des combats. L’inattendu est souvent là qui nous fait les rencontrer. Disons-le : il faut du courage pour vivre, de la ténacité pour avancer, pour faire face et ne pas baisser les bras. Il faut aussi de bonnes bases humaines et spirituelles pour tenir debout et avancer malgré tout.

 

   C’est à partir d’une telle expérience personnelle que Jésus peut parler comme il le fait aujourd’hui. En annonçant à ses disciples les souffrances qu’il va endurer jusqu’à la mort, il est lucide et rend ceux-ci clairvoyants. Qui veut le « suivre » n’a pas d’autre chemin que lui. Passer avec lui jusqu’à « perdre sa vie ». La Croix n’a rien de masochiste ni pour Jésus ni pour nous à sa suite. Il s’agit avant tout de consentir au quotidien, aussi déroutant soit il, pour grandir dans la vérité de notre être vivant et donner sens aux vents contraires.

    Un prêtre nous disait récemment : « Pour un chrétien, la Croix est incontournable, on ne peut pas y échapper ». Passage obligé en effet pour donner corps à une existence dont le Christ est le centre. « Ne rien préférer à l’amour du Christ » écrit saint Benoît dans la Règle des moines . Mais cela ne vaut pas que pour les moines qui essaient d’abord de devenir chrétiens !

   Comme disait un vieux moine décédé à 102 ans : « J’espère mourir en chrétien » ! Cela veut en dire long sur une aventure qui demande persévérance, traversée des épreuves mais jamais seuls.

  

  

    Retrouvons confiance en cette rentrée pour accueillir ce qui viendra avec un regard plus positif, purifié de nos réactions négatives et souvent épidermiques.

    Faisons le test de « la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ».

   Cela pourra nous aider à y voir plus clair.

   Bonne rentrée à tous !