• Bénédictins
    benoitscholastique

    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Abbaye de Maumont

Suis-je habité par le désir de désirer pardonner ?

amour vocation abbaye de maumont   24° dimanche T.O.   (A)

  Mt. 15, 21-35                                                          

  Le pardon appartient à notre devenir existentiel. Comment vivre ensemble, quand on connaît la faiblesse humaine, sa propre fragilité, quand nous sommes si différents, opposés souvent sur des points qui créent le désaccord, la mésentente, la discorde et la division sans y avoir recours ? Sans doute avons-nous remarqué que Jésus y revient souvent depuis plusieurs dimanches dans l’évangile de Matthieu. Il ne s’agit pas de répétition ou d’insistance qui voudraient nous accabler. C’est un appel réitéré parce qu’il sait que l’humanité ne peut se construire, et sortir de son animalité que par le pardon.

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Construire des ponts vaut mieux que dresser des murs !

soeurs benedictines abbaye maumont23° dimanche T.O.   (A)

Mt. 18, 15-20                                  

Nul ne peut vivre tout seul, pour soi seul, sans altérité. La relation à l’autre suppose un accueil qui s’apprend. « Apprivoise-moi » ! Le temps fait son œuvre de telle manière que nous découvrions peu à peu que l’autre nous fait grandir même et peut-être surtout quand les liens sont tendus et demandent patience et écoute pour que le nœud se brise.

     Tout part de l’écoute qui ne vient pas toujours spontanément en cas de dilemme.

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Du courage pour vivre, de la ténacité pour avancer !

vague turquoise abbaye maumont   22° dimanche T.O.   (A)

    Mt. 16, 21-27                                              

   Chacun sait d’expérience que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Quel que soit notre engagement, il demande des renoncements, des choix, des combats. L’inattendu est souvent là qui nous fait les rencontrer. Disons-le : il faut du courage pour vivre, de la ténacité pour avancer, pour faire face et ne pas baisser les bras. Il faut aussi de bonnes bases humaines et spirituelles pour tenir debout et avancer malgré tout.

 

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Veillons sur notre « chez-soi » unique !

herbes et fleurs abbaye maumont   21° dimanche T.O.   (A)

   Mt. 16, 13-20                                                          

Il est bien difficile de dire de quelqu’un qui il est. Aucune biographie aussi bien documentée soit-elle n’a le dernier mot sur une personne. Sa part la plus singulière lui est réservée ! C’est son identité personnelle qu’aucune donnée ne pourra jamais approcher totalement. Aucune science, même extrêmement développée, ne pourra atteindre le secret de chacun. Veillons donc sur notre « chez-soi » si précieux qu’il n’a ni prix ni définition.

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La foi nous fait venir de loin et ne s’installe jamais !

mer9 abbaye maumont   20° dimanche T.O.   (A)

   Mt. 15, 21-28                                                

   Oser la prière, oser le cri devant Dieu n’est jamais inconvenant. Au contraire, qui que nous soyons, tous hommes et femmes de désir, soyons de ceux et celles qui auront toujours l’audace de se tenir là, pauvres, mendiants, dans les nécessités de la vie.

  A temps et à contretemps, frappons à la Porte. Dieu n’espère que cela de nous : notre persévérance à solliciter sa Présence en tout temps en tout lieu.

   S’il semble se faire attendre, comme dans la pathétique rencontre que nous lisons aujourd’hui avec la Cananéenne, ce n’est point qu’il se dérobe. Alors que veut-il ? Pourquoi remettre à plus tard son aide ? Pour entrer en dialogue avec elle, pour qu’une parole de vérité s’échange, pour qu’une rencontre s’opère en profondeur. Jésus ne joue pas avec cette femme. Il nous la donne en exemple parce que son audace touche son cœur. Jésus sait bien qu’il va guérir la jeune malade pour laquelle sa mère le supplie. liane abbaye maumont

   Au regard de Jésus, sa demande s’impose comme une nécessité absolue. La femme ne demande pas tout ce que Jésus pourrait pourtant lui donner à profusion. Juste « des miettes » de compassion. C’est pourquoi, Jésus lui répond : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »

  Jésus n’opère ici aucun miracle à proprement parler.

  C’est la foi de cette femme issue de régions qui ne confessent pas le Dieu d’Israël qui met le comble à son désir la poussant à venir jusqu’à Jésus, bravant tous les obstacles. C’est vrai que la cause est grave et la prière de cette mère insistante : « Elle vint se prosterner devant lui en disant : ‘ Seigneur, viens à mon secours’ !’ » C’est vrai que Jésus aurait sans doute pu répondre plus vite et autrement ! C’est ainsi que bien souvent nous le voudrions pour nous-mêmes.

   Mais il veut peut-être mettre en lumière que la foi est un combat et non une potion magique.

  La foi garde en chemin, en recherche, celui ou celle qui s’y engagent. Elle nous fait venir de loin parfois et nécessite un déplacement à réitérer sans cesse.

 evangile abbaye maumont  Que cette page d’Évangile renouvelle notre propre démarche de foi qui ne s’installe jamais mais demeure toujours en croissance !

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