• Cisterciens
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    Les Cisterciens

    A Cîteaux en Bourgogne fut fondé le premier monastère cistercien au 12ème siècle par trois bénédictins, Saints Robert, Albéric et Etienne. Des Sœurs firent de même à l'abbaye de Tart. La simplicité est une valeur qui leur est importante.
    La mesure d'aimer Dieu, c'est d'aimer sans mesure
    Saint Bernard

Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle

Présentation de la communauté d'Aiguebelle

aiguebelle-communauteLa communauté de Notre-Dame d'Aiguebelle compte actuellement 17 moines de 50 à 98 ans et poursuit toujours sa vie monastique dans la voie cistercienne en cherchant à vivre du travail de ses mains, à aider les pauvres dans la mesure de ses possibilités, à accueillir ceux et celles qui veulent prendre un temps d'arrêt dans leur vie. Cette recherche se fait dans l'enceinte même du monastère dans une vie personnelle et communautaire de prière, d'intercession et de louange

Accueil Monastique à l'Abbaye d'Aiguebelle

aiguebelle-accueil-groupeLe monastère, selon la Règle de Saint Benoît, garde la tradition d’accueillir comme le Christ lui-même les hôtes et les pauvres. Ceux que la divine Providence conduit au monastère, retraitants, groupes, aumôneries, amis, familles, pour chercher un approfondissement de leur vie de prière peuvent bénéficier de l’aide de la communauté en passant quelques jours à notre hôtellerie. Ils pourront partager nos célébrations eucharistiques, notre louange des heures ou notre prière silencieuse.

Notre hôtellerie ne peut malheureusement pas recevoir plus de 25 personnes à la fois.

Petit historique d'Aiguebelle

aiguebelle-paysageL’Abbaye de Notre-Dame d’Aiguebelle a été fondée en 1137 par l’abbaye de Morimond en Champagne, sur des terres correspondant à peu près aux territoires actuels des communes de Montjoyer et Réauville en Drôme provençale. Les moines venus de Morimond sont des Cisterciens, eux-mêmes issus du nouveau monastère de Cîteaux fondé en 1098 par Robert, Albéric, Etienne et quelques compagnons, désireux de vivre de manière nouvelle, la Règle de St Benoît. Ils construisent à Aiguebelle au cours du XIIe siècle un monastère dont il reste encore aujourd’hui la plupart des bâtiments. Après la Révolution, l’Abbaye d’Aiguebelle renaît en 1815 grâce à des moines cisterciens vivant selon la réforme de l’abbaye de la Trappe en Normandie, établie par l’abbé de Rancé à la fin du XVIIe siècle. Depuis, l’Abbaye a donné naissance à son tour à de nombreuses autres communautés dont beaucoup sont encore vivantes : Staouéli en Algérie (1843-1904), les Neiges en Ardèche (1850), le Désert près de Toulouse (1852), Les Dombes près de Lyon (1863-2001) Acey dans le Jura (1873), Bonnecombe en Aveyron (1876-1965), l’Atlas à Tibhirine en Algérie et aujourd’hui au Maroc (1934) et enfin Koutaba au Cameroun (1951). La communauté assure aussi la paternité de la communauté de moniales de Blauvac au pied du Mont Ventoux.

Présentation de la vie cistercienne

aiguebelle-choeur L'Ordre Cistercien de la Stricte Observance prend sa source dans la tradition monastique de vie évangélique qui trouve son expression dans la Règle des monastères de saint Benoît de Nursie. Les fondateurs de Cîteaux donnèrent à cette tradition une forme particulière dont certains aspects furent défendus avec force par les monastères de l'Étroite Observance.

Notre Ordre est un institut monastique intégralement ordonné à la contemplation ; c'est pourquoi les moines, dans l'enceinte du monastère, se consacrent au culte divin, en suivant la Règle de saint Benoît, et assurent l'humble et noble service de la divine Majesté dans la solitude et le silence, dans la prière assidue et une joyeuse pénitence, en menant la vie monastique.

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Une vie de prière et de silence

Le moine ne doit rien préférer à "l’œuvre de Dieu". La vie de prière de la communauté est avant tout une prière commune, la Liturgie des Heures. Cette prière liturgique atteint son sommet dans la célébration eucharistique, source et centre de la journée du moine. Sept autres offices se répartissent tout au long de la journée. Ils permettent aux frères de revenir à l'essentiel, Dieu lui-même, et de sanctifier les différentes heures de la journée.
En esprit de componction et dans la ferveur d'un désir intense, les moines s'adonnent fréquemment à l'oraison. Demeurant sur terre, ils vivent en esprit dans les cieux, désirant la vie éternelle de toute leur ardeur spirituelle. Chez les Cisterciens, la bienheureuse Vierge Marie élevée au ciel, vie, douceur et espérance de tous les pèlerins sur la terre, n'est jamais loin de leurs cœurs.
La principale fonction du silence monastique est donc de préserver cette memoria Dei qui est bien plus que la simple mémoire. C'est une attention, un éveil total à Dieu, qui est impossible sans le silence, le recueillement, la solitude et un certain retrait.

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